La classification des niveaux de qualification par le cadre national permet de faciliter toutes les correspondances avec les certifications des autres états européens. Mais à quoi sert plus exactement la certification dans le cadre national ? Et à quoi correspondent les 8 niveaux de certification ? Ce guide vous fournira toutes les informations dont vous avez besoin.

Quelques descripteurs pour chaque niveau

De manière générale, il est indispensable de classer les certifications professionnelles enregistrées par domaine d’activité et par niveau de qualification. C’est le rôle du cadre national qui établit la classification. Il définit également le niveau de qualification en respectant les critères de gradation de compétences.

Ces derniers permettent surtout de bien évaluer le niveau d’autonomie et de responsabilité concernant l’organisation de travail. Il en est de même pour le niveau des savoir-faire en respectant la technique et la complexité d’une activité dans le déroulement de travail. Les critères de gradation permettent également d’évaluer la complexité des savoirs. Souvent, cette complexité s’associe avec l’exercice des activités professionnelles.

Quels sont les huit niveaux de certification ?

Le cadre national définit désormais huit niveaux de certification. Le niveau 1 s’accorde à la maîtrise des savoirs de toutes les bases. Et le niveau 2 certifie la capacité à résoudre certains problèmes courants en utilisant des outils simples et de règles.

En ce qui concerne le niveau 3, il correspond au CAP, et le niveau 4 s’accorde au Bac. Le niveau 5 au bac plus 2, le niveau 6 correspond au niveau de licence, le niveau 7 au niveau de master, et le niveau 8 convient au niveau d’un doctorat.

Sachez en effet que cette classification s’applique déjà aux certifications enregistrées. Il existe quand même quelques exceptions. Ce sont les CQP qui sont enregistrés sans niveau. Il en va de même pour le niveau I antérieur.

Pourquoi des certifications professionnelles ?

Le cadre national définit des niveaux de certification pour de grands objectifs. Il s’agit de donner une bonne lisibilité et un fondement réglementaire à la nomenclature. Mais cela permet tout aussi bien de mettre la nomenclature en conformité avec celle que le cadre européen définit.

Ainsi, la grille définit donc trois types de descripteurs : la complexité des savoirs, le niveau de savoir-faire et le degré d’autonomie et de responsabilité. La classification de niveau correspond également en fonction de compétences acquises et savoir. Cette classification permet tout aussi bien de déterminer le niveau qualification de certaines certifications professionnelles enregistrées au RNCP.